La crise des dettes souveraines de 2012 à 2015 avait souligné la vulnérabilité des emprunts de certains Etats, dont l’Italie, à toute baisse de la liquidité sur les marchés et à la dégradation de la conjoncture économique. Les banques et assureurs avaient alors considérablement réduit leur exposition transfrontalières, se recentrant sur leurs marchés domestiques, y compris pour les investissements dans la dette souveraine. Depuis 2015, l’augmentation de la dette italienne a été absorbée par les achats de sa banque centrale nationale dans le cadre de la politique monétaire accommodante, comme celle des autres pays, dont la France. Dans le même temps les relations financières entre les banques / assurances françaises et italiennes se sont considérablement renforcées, exposant de fait indirectement ces établissements aux problématiques spécifiques à chacun de ces deux états. Cette étude